Présentation du système scolaire burkinabé

    Suite à la colonisation du Burkina Faso (ancienne Haute Volta à ce moment là) par la France, de 1897 au 5 août 1960, date de l'indépendance du pays, le système scolaire burkinabé ressemble énormément au français. En effet, durant toute la période de colonisation, l'Etat français a imposé toute son administration, sa langue, sa monnaie et son système scolaire.
    Depuis, rien n'a changé, et les programmes scolaires sont également inspirés des anciens programmes français.

L' école primaire

    Contrairement à la France, les classes de maternelles n'existent pas au Burkina, à l'exception de quelques écoles privées à Ouagadougou.
    Ainsi donc, les enfants commencent donc leur scolarité primaire, en classe de CP1. Leur scolarité durera 6 ans (CP1, CP2, CE1, CE2, CM1 et CM2) et sera sanctionnée par le certificat d'études primaires (avec un taux moyen de réussite de 62 %).
    Mais les effectifs par classe sont très loin de ceux que l'on connaît en France. Les élèves peuvent être entre 60 et 120 par classe!

    Le certificat est essentiel pour la poursuite des études. Effectivement, il est obligatoire pour se présenter au concours d'entrée en classe de 6ème.

  Vous pouvez obtenir davantage d'informations concernant les structures ainsi que les taux de réussite à l'adresse suivante: http://www.meba.gov.bf

De la 6ème à la 3ème

    Une fois le certificat d'etudes primaires en poche, l'élève doit passer le test d'entrée en 6ème (avec un taux moyen de réussite de 34 %).
    S'il ne l'a pas, il passera les tests pour figurer sur les listes complémentaires, mais le nombre de places en 6ème étant limité, beaucoup d'entre eux ne pourront pas accéder à la 6ème et seront obligés de redoubler leur CM2 dans l'espoir d'avoir plus de réussite aux tests d'entrée l'année suivante.

    Une fois en 3ème, l'élève terminera ce cycle par le passage du BEPC. Mais en 2010, seuls 30,7 % des élèves ont obtenu leur sésame pour la classe de seconde. Car, comme le certificat d'études primaires, le BEPC est nécessaire pour être admis en classe de seconde.

De la seconde à la terminale

    Après avoir obtenu le BEPC, les élèves devront, comme pour la 6ème, passer un test d'entrée en classe de seconde. S'ils échouent, ils pourront éventuellement être sur la liste de complément d'effectifs.
    Mais la filière doit être choisie dès la classe de seconde, à savoir A (littéraire) ou C ou D selon les établissements pour les scientifiques.

    Et comme en France, la classe de Terminale est sanctionnée par le baccalauréat, dont le taux de réussite est monté en 2010 à 62 % (plus fort taux de réussite jamais enregistré au Burkina Faso)

    Il existe également quelques filières professionnelles qui peuvent être intégrées en classe de seconde afin d'obtenir un bac professionnel, mais celles-ci sont encore très rares et presque toutes localisées à Ouagadougou ou à Bobo-Dioulasso.

Après la terminale

    Après la Terminale, les élèves ont la possibilité de s'inscrire à l'université. Elles ne sont que 3 dans le pays: Ouagadougou (de loin la plus grande), Bobo-Dioulasso (pour le teechnique) et Koudougou (pour les futurs enseignants).
    On retrouve à Ouagadougou les unités suivantes:
    . Arts et communication
    . Sciences humaines
    . Sciences juridiques et politiques
    . Sciences économiques et administration
    . Sciences appliquées
    . Sciences de santé
    . Vie et science de foyer,
ainsi que l'institut des arts et artisanats burkinabés.

    Sinon, il est également possible de passer les divers concours de la fonction publique une fois le baccalauréat acquis.