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Législation du système scolaire burkinabéLégislation internationale | L'article 26 de la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 stipule que: . Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé; l'accès aux études supérieures doit être opuvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite. . L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations, et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations unies pour le maintien de la paix. |
| Loi d'orientation d'éducation de 2007 | Cette loi d'orientation concernant l'éducation fait suite à celle de 1996 et renforce en théorie l'aspect gratuit et obligatoire de l'école:
L'éducation est une priorité nationale. Tout citoyen a droit à l'éducation sans distinction de sexe, d'origine sociale, de race ou de religion. L'obligation scolaire couvre la période d'âge de 6 à 16 ans. Aucun enfant ne doit être exclu du système avant 16 ans révolus tant que les possibilités d'accueil le permettent. L'enseignement public est laïque, et l'enseignement privé est reconnu et fonctionne dans le cadre d' une règlementation. Les langues d'enseignement sont le français et les langues nationales dans le cadre des écoles bilingues. D'autres langues sont utilisées comme disciplines d'enseignement. |
| En pratique ... | Bien qu'obligatoire et gratuite dans les textes, des frais de scolarité sont obligatoires pour toute inscription, que ce soit en primaire ou dans le secondaire. Ces frais de scolarité sont reversés à l'APE (Association des Parents d'Elèves) qui s'occupe de restaurer les bâtiments scolaires et le matériel scolaire (tables-chaises, tableau, cour, clôtures, ...). Ainsi le principe de gratuité n'est pas réel, et entraîne le fait que beaucoup d'enfants ne soient pas scolarisés, ce qui rend caduc le principe d'obligation scolaire.
Autre réalité différente des textes: en pratique, un élève est exclu de son école ou lycée s'il redouble 2 fois durant le cycle en cours (1er cycle pour le primaire, 2ème cycle de la 6ème à la 3ème, et 3ème cycle de la seconde à la terminale). L'élève doit alors s'inscrire dans un autre établissement, souvent privé, dans lequel les frais de scolarité sont alors plus élevés, ce qui contraint de nombreux élèves à cesser les études. |
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